Exposition collective au festival le Féminisme fait le printemps en grand à grenoble
Art et genre, les oublié.es de l’image
3 portraits artistiques valorisant la singularité de corps tenus à l’écart du regard collectif. Réalisés à partir de photographies, les dessins aux crayons de couleur rose et bleu, proposent une interprétation poétique.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté de questionner nos perceptions, déconstruire les normes visuelles et ouvrir un espace dans lequel toutes les formes de beauté peuvent être célébrées.
Lieu d’exposition : l’espace Le 587, Vaulnaveys-le-Haut du 2 au 15 juin 2025
Vielle dame
Vieillir raconte une histoire, pas un idéal à retoucher.
Il était essentiel pour moi de commencer ma série par cette femme qui a attendri mon cœur lorsque je me baladai sur Pinterest. Je l’ai trouvé incroyablement belle, avec ses imperfections, son regard si doux. Les femmes autour de moi m’ont toutes livrées cette peur de vieillir et d’avoir un regard jugeant sur leur corps qui change.
Portant, avec les années, elles gagnent la liberté d’être elles-mêmes et c’est justement ça qui me touche.
Les femmes ne cessent pas d’être intéressantes après 50 ans, changeons juste la direction des projecteurs.
» Vieille femme » Portrait d’une inconnue, crayons aquarelle – Format A3
Racine
“ Racine “ J’ai voulu parler de l’injonction au défrisage des cheveux crépus. Un système sous lequel le racisme impose des critères inatteignables et exclusifs sur les femmes noires. Merci à mon amie Samya qui m’a « inspiré » avec son joli minois pour ce portrait.
La porte des songes
La porte des songes
Cicatrices
» Les cicatrices » marques indélébiles de résilience, gravent sur notre peau la chute, l’opération, le combat, la transition ou la renaissance.
Le portrait de Lachlan Watson, torse nu, dévoilant les marques de sa mastectomie aux côtés d’un oiseau libéré de sa cage, m’a profondément ému.
Cette image m’a rappelé combien il est essentiel d’apprendre à regarder les corps autrement et avec tendresse.
J’aime célébrer mes cicatrices, non comme des failles, mais comme les empreintes visibles de mon histoire.